CURRICULA VITAE
Qu’est-ce qui nous occupe ? Qu’est-ce qui nous préoccupe ? Quelle tâche ?
Comment se tuer à la tâche ?
Génériquement remplaçable et à la fois dans un dogme travailliste où la raison d’être d’un individu est sa raison de travailleur.
Son cercle d’évolution social est professionnel.
Générique et spécialiste.
Performant et appliqué, ce qui est valable pour un objet, l’est aussi pour un individu ou un mot, comme « artiste » ou « employé polyvalent » : ils sont à leur place ou au rebus.
Si le « bien » c’est qu’une chose colle à son essence, tout va bien : ce qui ne vaut rien, ne vaut rien et n’a donc pas sa place, bien à sa place.
Etre à l’endroit où l’on peut faire ce que l’on veut, ou être à l’endroit qui permet, où l’on y est attendu.
Etre en droit. Légitime. Légitimé. Caduque.
Tout va bien.
« Je » peut être artiste, ou employé polyvalent, ou animateur, ou artisan, ou déménageur, ou régisseur, ou nonmusicien,
ou vendeur… ou rôtisseur.
« Je » peut créer sa propre réalité.
CURRICULA VITAE
What occupies us? What preoccupies us? What task? How can we work ourselves to the bone?
Curricula vitae are generically interchangeable but also laborist dogmas, where an individual’s raison d’etre is their reason to be a worker.
Their circle of social and professional evolution.
Generic and specialized.
High-performance and hardworking, what can be said of an object is also true for a person or a word, like “artist” or “polyvalent employee”: they are either in their place or superfluous. If “good” means something that stays true to its essence, then all is well: what is worth nothing is worth nothing and therefore has no place—it’s well in its place.
Existing in the place where we can do what we want, or being in the place that allows, wherever we are expected.
To be entitled. Legitimate. Legitimized. Obsolete.
All is well.
“I” can mean artist, polyvalent employee, entertainer, artisan, mover, technician, non-musician,
salesperson… or spit roaster.
“I” can create its own reality.